dimanche, octobre 29, 2006
samedi, septembre 23, 2006
A la recherche des cistes
Sélectionnez l'une des 20000 (vous avez bien lu vingt-milles !) cistes cachées en France, il y en a forcément une près de chez vous ou de votre lieu de vacances.
Elles vous sont proposées sur le site (et non le ciste ;-)
Vous recevrez par mail une énigme à résoudre qui vous mènera sur le lieu de la ciste convoitée. Cherchez bien, vous découvrirez une superbe boîte en plastique contenant quelques babioles et un petit carnet en guise de livre d'or. Laissez sur le carnet une trace de votre passage, et emportez en souvenir l'une des babioles. Remplacez-la par une autre que vous avez préparé et recachez la ciste hermétiquement refermée.
De retour avec votre trophée, signalez sur le site internet le trophée que vous avez emporté et le non moins précieux objet qui l'a remplacé.
Vous aurez passé un bon moment en famille et vous empresserez de sélectionner une nouvelle ciste pour la prochaine occasion.
Et pourquoi pas devenir à votre tour cacheur d'une ciste de votre composition assortie d'une énigme que vous aurez concoctée.
mardi, septembre 12, 2006
Le moteur à explosion
Désolé si c'est un peu long !
C'eut été mieux avec 4 cylindres mais à 2 c'est difficile !
dimanche, août 06, 2006
Alaska 2006 - Impressions de voyage
Voir l'album
Voyages en avion
Grand plaisir de l’avion pour tous ! (c’est bien mieux que les voyages en fiat Ulysse sous la canicule est sans la clim !). Nous nous sommes vraiment régalés de ces moments de découvertes des sensations aériennes ! 8 avions au total, les enfants ont eu le temps d’en profiter ! Nous étions souvent ensemble mais pas toujours. Les frère et sœurs se sont super bien entendus.
A l’aller, jour de finale de la coupe du monde, nous sommes tous partis habillés en bleu blanc rouge ! Nous avons bien occupé la longue escale de Chicago à regarder le match au milieu d’un tas de gens ! Mais pour finir, nous avons discrètement remballé nos tee-shirt rouges …
Les plus beaux vols étaient ceux de l’aller :
* L’arrivée sur Anchorage au cœur des montagne, la première découverte est toujours magique ! La vue s’est dégagée soudain sur la mer, les montagnes et cette grande ville au pied !!! Plein de reflets sur des lacs…
* Mais surtout le vol Anchorage-Juneau et Juneau-Sitka : vues uniques sur les glaciers, la mer , plein de forêts, plein d’îles, le tout vu de juste au dessus avec un avion plus petit, donc moins d’altitude et des hublots bien grands ! Tous scotchés aux hublots ! (chacun le sien, il y avait de la place !).
Une anecdote plutot fun !!!!
Nous avons failli nous louper sur un vol au retour de Sitka ! Les amis ont appelé l’aéroport qui a confirmé un bon retard, et nous ont amené très cool pour prendre l’avion…1/2 h avant le décollage ! (en fait l’avion avait rattrapé son retard !)… Le problème c’est que comme on était pas là assez tôt et que l’avion était overbooké... il n’y avait que 5 places au lieu de 7 !
Assez arrangeants parce qu’ils se rappelaient qu’en effet Barth avait appelé 3 fois avant… ils ne pouvaient néanmoins pas nous faire tous embarquer…
Finalement un jeune accepte de rester pour gagner un vol (très content même le jeune !) mais une place ne suffisant pas pour nous, il est sommé de remonter dans l’avion… Ppiteux, il remonte, il le voulait vraiment son vol gratuit…
Nous nous apprêtons à laisser Amélie et Oriane jusqu’au lendemain matin… quand soudain le jeune ressort de l’avion en courant et en criant «OK, we are two !». Il avait trouvé à extirper un autre jeune de l’avion !
L’hôtesse, un peu agacée lui dit «no no ! too late !!! » (les moteurs tournaient déjà, et nous n'étions toujours pas dans l’avion !)… Christophe hurle “yes yes we want ! "
Les hôtesses, limite excédées ont fait le changement en vitesse, et nous voilà tous les 7 filant un peu penaud mais morts de rire pour trouver les 7 places disséminées dans l’avion… et décollage immédiat ! L’arrivée des frenchies dans l’avion a juste été un peu remarquée !!
Et pour corser le tout… le vol suivant à Juneau prend la piste de décollage.. accélère à fond….et freine à fond pour retourner une heure à quai pour divers problèmes techniques… Pas très cool le voyage !
Organisation du trip
Vraiment équilibré au niveau du temps passé avec les amis et du temps en famille.
3 parties différentes pour 3 semaines, c’était juste bien :
* Accueil et 2 nuits/ 1 jour à Anchorage chez Nancy et Jeff pour se poser et s’organiser
* 5 jours à Sitka chez Mary-Alice et Barth
Nous nous sommes laissés faire par les propositions de Mary-Alice et Barth : mardi mercredi ils travaillaient mais nous avaient donné plein d’idées de choses à faire (totem-park, musée esquimaux, ville de Sitka, danses russes…) et nous ont emmené en plus de leur boulot le soir à un coucher de soleil et le lendemain soir pour une ballade de 3 h en forêt….
jeudi vendredi samedi rando au volcan Edgecombe et camping dans un chalet sur une île, découverte de mille choses avec eux : le bateau, les baleines, les aigles, la forêt.
Le métier de Barth est concepteur de sentiers de rando. Autant dire que nous avons été bien menés dans la forêt où nous n’aurions jamais osé nous aventurer tous seuls.
Dimanche à 5h du matin les courageux ont pris le bateau avec Barth pour aller surprendre les ours, cerfs, et saumons sauteurs au moment ils ne se cachent pas encore des touristes ! Magique et unique encore ! le top jusqu’au bout.
* 1 nuit à Anchorage chez Nancy et Jeff
* 1 semaine de camping car au nord d’Anchorage.
Semaine familiale, paysages et occupations très différentes.
Notre «tour» avait été magistralement préparé par Nancy et Jeff entre nos 2 premiers passages à Anchorage : mieux qu’un tour-operator ! Nancy nous a donné un tableau avec, pour chaque jour, les adresses et n° tel des camperground (camping de camping car), des activités à faire, des horaires et des itinéraires… tout était réservé !
Nous avions donc tout le temps d’arriver à chaque endroit sans nous soucier de réfléchir à quoique ce soit . Quel confort !
* 1 semaine complète à Anchorage avec des randos ou visites diverses proposées par Nancy et Jeff, avec ou sans eux selon les jours. Plutôt vers les glaciers du Sud.
* et retour le dimanche soir suivant…
Logement
A Sitka, nous avions une chambre très grande dans une 2ème partie de maison au dessus du garage . Florent dormait dans un «sauna» dans le jardin… avec une douche dehors ! Quel plaisir de prendre sa douche dans le jardin le matin ! Les filles avaient une chambre pour 3, et Soline dans la chambre de Hannah.
«L’hôtel» chez les parents de Morgan ! Ils nous avaient arrangé tout le sous sol pour nous : une grande chambre pour nous, Florent dans la chambre de Nick (avec ou sans lui, selon le cas), Soline dans la chambre de Morgan, et une grande pièce avec Oriane, Amélie, Laurène.
Comme Anchorage était la plaque tournante, Nancy avait laissé notre «home» prêt à nous recevoir à chaque passage …
Et dans chaque famille une voiture de 7 places, à disposition à tout moment !
Les paysages
A Sitka : très norvégien : îles et îlots, montagnes, multiples fjord, forêts. C’est très vert.
A Anchorage : montagnes + grand plateau, immense fjord.
Dans le nord, tout est géant : immense plaine et les chaînes de montagne énormes qui démarrent tout d’un coup et très haut, sans «préavis». Les rivières sont très très larges... tout nous a paru démesurément grand. Les forêts sur des miles à la ronde.
Le Denali, ou Mont Mac Kinley, domine magistralement avec ses 6139m. C’est la montagne qui a le plus de dénivelé visible au monde, et ça se voit ! Nous avons eu la chance de le voir 2 fois, ce qui est exceptionnel car même par grand beau, il génère ses propres nuages et se montre rarement. La 2ème fois, nous l’avons vu depuis Anchorage.. à 200 miles de distance… soit la distance Lille–Orléans.
Animaux
C'est ce qui dépayse le plus !
Voir un ours (black bear) traverser la route, admirer le vol majestueux des aigles à tête blanches (white head eagle), voir à 30 m une baleine (whale) plonger, chercher les cerfs (deer), les caribous (cariboo), et les élans (moose), admirer les écureuils (squirell)… c’était notre plaisir quotidien. Plaisir surtout de les chercher à la jumelle, car la plupart du temps on les voit de loin. Les animaux ont peur des humains et notre groupe de 7 faisait assez de bruit pour effrayer une armée d’ours !
Du coup à part une photo d’ours dans le zoo et un point noir représentant une queue de baleine… ces moments restent gravés essentiellement dans nos mémoires.
Les villes
Anchorage
Ville typiquement américaine, routes tracées à la règle… comme disent les enfants on peut jouer au morpion sur le plan ! Dans le centre les rues dans un sens s’appelaient A, B, C, D street et dans l’autre 1st 2nd,3rd, 4th, 5th, 6th… aucun souci pour s’y retrouver !
Les rues sont larges et on passait même en centre ville avec notre RV (camping car). Irait-on se balader à Paris ou à Lille avec un tel véhicule, mais la plus grande ville d’Alaska compte à peine 20 immeubles ! Tout s’étale, les rues sont très larges, beaucoup de maisons avec jardin et arbres partout.
On est encerclés de montagnes. L’environnement est très beau. Les maisons sont jolies, très soignées, pelouses nickel, les boîtes aux lettres, parfois en série sont typiques. Le plus souvent un drapeau américain devant et des pancartes électorales ! Imagine t-on afficher la photo d’un homme politique devant sa maison devant sa maison en France ?
Sitka
Petite ville touristique, c’est la seule ville de l’île de Baranof et il n’y a que 10km de route de part et d’autre de la ville. Ce qui explique que le bateau est beaucoup plus utilisé que la voiture.
La ville est composée essentiellement de 2 rues centrales, remplie de « gift shop ». Ceci nous a étonné le premier jour, vu le peu de population de l’île, mais le lendemain 3 énormes bateaux de croisières accostaient et la ville faisait son plein de touristes ! Sitka fait partie des escales des cruise ships.
L'accueil des amis
Le top du top !
Ils ont eu en même temps beaucoup de discrétion pour nous laisser le choix de nos activités, mais aussi beaucoup de propositions et passaient beaucoup de temps à nous présenter leur région !
Nous avons adoré la partie découverte de la nature à Sitka et les 10 000 explications de Mary Alice et Barth en réponse à nos 10 000 questions ! Nous avons profité à plusieurs reprsies du bateau de Barth pour aller observer les animaux.
Leurs amis Lisa et Davy nous ont invité à dîner et nous ont fait un repas typique américain.
A Anchorage, Nancy et Jeff (que nous connaissions depuis leur passage à Lille en 2004) se sont pliés en 4 pour qu'on passe un séjour idyllique et parfaitement organisé.
Dylan, ami de Nick , nous a emmené faire du fresbee golf…
Suzan et Gill, loueurs de notre RV ont été charmants.
Et à un des camperground le propriétaire est allé pêcher du poisson exprès pour nous !
Bref... accueil des américains très chaleureux.
La cuisine
Nous voilà réconciliés avec la nourriture américaine ! Loin des fast food !
Dans les deux familles, vers 9h ou 10h ou beaucoup plus tôt si rando, des breakfast copieux et toujours variés : pancakes, muffins, brioches maison, french toast (pain perdu), oeufs sous diverses formes, flocons d'avoine aux fruits frais, etc... Un de ces plats au minimum, mais toujours en plus : le bacon, les fruits frais, les jus de fruits, les céréales, le sirop d'érable... et même dans le chalet en rando, on cuisine au breakfast !
A midi, juste quelques fruits, crackers au cream cheese, ou petits pains au fromage. Pas de goûter ! (au grand dam des enfants !) ;
Et le soir, un repas très complet, des salades, un plat de viande ou de poisson, beaucoup de légumes, des bons gâteaux maison, du pain maison... mais toujours différent d'ici, des épices et des idées différentes, des soupes copieuses... et bien sur le saumon fumé ! Je comprends pourquoi Oriane n'aime plus ça ici ! Barth fume lui même son saumon, et le pêche lui même aussi d'ailleurs.
Nous nous sommes régalés !
J’'ai beaucoup discuté cuisine avec Nancy ou Mary Alice... et Florent était épaté du nombre de gadgets pour faire n'importe quel geste ! On s'est bien amusés aussi avec ça.
Les frigos, machine à laver, sèche linge... sont géants aussi ! On s’habitue…et ça nous fait même rêver !
L'anglais
Un bon amusement en famille... et de bonnes surprises aussi !
Oriane, bien entendu, était dans son élément et nous a bien été utile comme traductrice...
Amélie nous a épaté ! Elle comprend tout et s'exprime bien mieux que nous !
Florent , qui ne fait que de l’allemand en classe, a été très avide d'apprendre et posait des questions à bon escient ! Il finissait par comprendre pas mal de mots et s'intéressait à la conversation.! Il est prêt pour sa 2ème langue !
Soline, moins bavarde mais aussi intéressée, posait beaucoup de questions aussi.
Quand à Laurène, elle s'en fichait royalement et était tout juste assez douée pour demander un "orange juice", "yes thank you" dans l'avion !
Quand aux parents,
Christophe comprend bien mais parle avec un accent français cogné !
Aleth comprends grosso modo un mot sur deux, mais arrivait à dire pas mal de choses, avec un accent un peu meilleur... mais paraît-il, un certain nombre de réponses à coté et de coq à l’âne !
Ce qui nous a fait du bien, c'est la première semaine entièrement en anglais... on a démarré fort mais Nancy au retour nous trouvait bien plus dégourdis ! Et surtout on a souvent ri des quiproquos et contresens que notre charabia donnait ! Mieux vaut en rire...
La météo
Plutot nuageux à Sitka, si on excepte le premier jour et la rando au mont Edgecombre, mais juste ½ journée de pluie cette semaine là. C’est là que les température ont été le plus fraîche… 15 à 18 degrés environ… mais les Alaskians étaient en tee-shirt à ces températures là ! (nous en pull ou polaire !). Mais au moindre rayon, ça chauffe !
Grand beau les 5 derniers jours sur les 7 de notre semaine camping car. Là nous sommes montés jusqu’à 30° à Fairbanks.
Et grand beau la moitié du temps à Anchorage. Environ 20° de moyenne. Pluie le dernier jour seulement.
En gros, beaucoup moins froid que nous ne l’imaginions. Cela donne des photos variées : en débardeur sur les glaciers ou en polaire sur les plages !
2 jours de pluie sur 3 semaines… on ne se plaint pas. Pas beaucoup de vent.
Quoiqu’il en soit, nous avons bien zappé la canicule ! Jusqu’en Alaska on nous disait qu’en France c’était « hot » !
Nous n'avons pas vu la nuit pendant ces 3 semaines... En effet le soleil se couche un peu avant minuit pour revenir à l'horizon dès 3 heures, après une courte nuit plutôt claire ! C'est très agréable d'être en vacances dans un pays aux journées qui ne finissent jamais !
Conclusion
Ce fut vraiment un séjour très original et très varié ;
Nous mettons au premier plan l’accueil et l’amitié de nos amis américains.
Nous avons été touchés par tant de générosité.
C’est la grande richesse d’AFS de pouvoir créer des liens, au delà de la distance et de la différence de langue. Nous avons apprécié de partager ces moments de vie quotidienne, et comprenons mieux les différentes facettes de "l'american way of life".
Avoir vécu cette découverte en famille est un grand moment pour nous tous.
Nous quittons ce grand pays avec émotion... des images plein les yeux... des souvenirs plein la tête...
Et l'aventure continue, car Amélie part à Mendon (état de New York) dans 8 jours, à la découverte d'une nouvelle famille...
jeudi, juin 22, 2006
Voyage en nouvelle Calédonie - Juin 2006
Deux courtes nuits et une petite journée d’avion… 31 heures pour rejoindre Christophe en déplacement à l’autre bout du monde depuis trois semaines… C’est magique et un peu irréel de quitter le navire en plein mois de juin ! Merci les enfants de me laisser faire cette folle équipée….
Me voilà donc en solitaire pour prendre l’avion. De Paris à Dubaï, puis jusqu’à Melbourne, puis Auckland, je voyage confortablement avec les Emirates et ses jolies hôtesses. Et c’est sur la compagnie au joli nom d’ « Aircalin » que je termine le voyage…
Arrivée à Nouméa, bien fatiguée, dans le noir et sous la pluie, je trouve péniblement la navette qui m’emmène à l’hôtel, et je m’apprête à attendre quelques heures que Christophe finisse sa journée de travail…
Mais bonne surprise, il déboule dans la même minute que moi !
En route pour un petit resto en amoureux ! Les crevettes sont délicieuses, et nous ne manquons pas de choses à nous raconter !
Les vacances peuvent commencer !
Nous sommes bien dans l’hémisphère sud !
Le soleil brille au Nord en plein midi, la lune a changé de forme, l’étoile polaire a disparu, et le tourbillon du lavabo est inversé !
Mais surtout, c’est l’hiver ! L’hiver austral à 25°, mais l’hiver quand même : ambiance coucher de soleil dès 16h30, et nuit à 17h30…
Pour profiter de la journée, nous mettons donc résolument notre réveil à 6h30 tous les matins, pour profiter de la journée aux premières lueurs ! C’est d’ailleurs ce que font les calédoniens, et Christophe ayant eu 3 semaines pour s’y faire… je découvre, enfin, un mari matinal comme j’en ai toujours rêvé !
Vendredi 9 juin - Jour 1 : Nouméa
Une journée en solitaire… pour voir rapidement ce qu’il y a à voir à Nouméa… mais ça commence par une bonne sieste ! J’encaisse les 9 h de décalage et en ressent bien les effets le 1er jour.
Le ciel est bouché, donc pas de plongeon dans la minute… J’aurais bien le temps de gouter à la super piscine de l’hôtel ou à la mer juste en face. Je me renseigne auprès du petit office de tourisme juste en face… pas très encourageant : «n’allez pas à la mer il va faire mauvais pendant 3 jours, n’allez pas en ville il y a des manifs aujourd’hui, ne montez pas au point de vue vous ne verrez rien, n’allez pas nager vous ne verrez pas de poissons il fait trop sombre ! »… ça commence fort ! Je ne suis donc pas ces conseils pessimistes et prends le bus pour aller en ville.
Là, je commence à découvrir les calédoniens, cool ! Le chauffeur de bus papote avec chaque passager, mais n’hésite pas à ignorer un arrêt quand il n’y a plus de places assises ! Des femmes et enfants montent, pieds nus parfois. C’est coloré et animé. Les femmes portent toutes des robes colorées, assez amples.
Je commence par le marché couvert, où je m’amuse devant la poissonnerie ! Je ne reconnais aucun poisson et il y en a 100 variétés et formes… J’aime aussi beaucoup découvrir les légumes d’ici : chouchoute, ignames, racines et courges diverses, et beaucoup de fruits bien sûr.
J’enchaine sur la place des cocotiers, assez jolie, au milieu d’un centre ville assez fouillis, bourré d’échoppes, animé… mais je n’y reste pas trop, l’architecture béton ou tôle ondulée ne me retient pas. Le point I que je consulte m’annonce une météo tout aussi catastrophique pour le Week-end… bon, je me résigne… nous avons réservé à l’île des pins ce week-end… on ira quand même !
Je rentre pour un petit plongeon dans la mer, bien décidée à ne pas me laisser abattre ! L’eau est délicieuse ! L’anse Vata où se trouve l’hôtel jouxte la baie des citrons…ce sont les plages prisées de Nouméa, ça ressemble à la côte d’azur en septembre, j’y croise quelques touristes, mais pas de doute on est à la saison creuse…
Bien décidée à profiter de la journée, je monte à Ouen Toro, le point de vue à 1 /2 h de marche de là ! Malgré le temps la vue est très belle. Je découvre la végétation, je prends le vent, il fait bon…. Cette première journée a été bien agréable mais je comprends que Christophe se lasse du tourisme en solitaire.
Samedi 10 et dimanche 11 juin - Jour 2 et 3 : l’île des pins
Pour commencer… il fait très beau ! Au diable les prévisions farfelues des offices de tourisme ! Ce beau temps nous accompagnera ces 5 jours, ce qui est inespéré car Christophe n’a vu le soleil qu’une demi journée seulement sur les 3 semaines précédentes !
Christophe m’a concocté un petit séjour paradisiaque sur l’île des pins !
Courageux mais pas téméraire, il a préféré réserver l’avion à 9h, plutôt que le bateau à 5h ! Superbe vue d’avion sur le lagon, le sable blanc, la mer turquoise !
Petit gîte sympa dans la baie de Kuto et nous filons à la plage avec tout notre attirail, palmes masques et tubas (merci Marie et Nico, Steph et Olivier, on pense bien à vous !). Nous découvrons le site plus beau que les magazines, tout y est : le sable plus blanc que blanc, l’eau plus bleue que bleue, aux mille nuances, les cocotiers et les pins colonnaires à l’allure si particulière ! La baignade est idyllique, nous passons un bon moment dans l’eau transparente, poissons parmi les poissons ! Il y en a de toute les couleurs, de toutes les tailles, des plats des ronds, des argentés, des bleus électriques, des rayés gris, oranges, jaunes. Ils sont tous seuls ou en bancs. On se régale toute la matinée.
Dès midi nous partons en vélo pour 5 km de vues magnifiques sur les baies environnantes. Petit tour aussi à l’intérieur où je me régale de cette végétation luxuriante. Ici les poinsettias sont de vrais arbustes, sans parler des hibiscus, orchidées, etc… Tout est sauvage, l’île est très peu peuplée, la nature est authentique, et nous croisons toujours aussi peu de touristes. Nous trouvons un peu tardivement l’unique snack du coin pour nous faire servir un plat de poisson sous un joli abri paillé. mmmh ! et nous tombons ensuite sur un match de cricket, 2 équipes de filles en robes oranges ou mauves. Très joli !
Retour à la plage, re-poissons pour Christophe, mais à 16h30 c’est coucher de soleil. J’opte pour la bronzette bouquin sur le sable ! Le bonheur ! Le soir, nous apprécions la paella locale du gîte… langouste et crevettes à profusion !
Dès le lendemain, 7h comme toujours, nous attaquons nos 40 km de vélo (ça ne rigole pas !!!). Objectif : la baie d’Oro et sa piscine naturelle, à 19 km de là…. Cela nous permet de profiter pleinement du paysage, de sentir les parfums de l’île, de respirer le bon vent marin, et de goûter le soleil, bien mieux qu’en voiture. Petit tour par l’hôtel Méridien par curiosité, et nous longeons une rivière transparente qui nous mène à la fameuse piscine ! Fabuleux ! Dans les rochers encore plus de poissons, c’est limpide et incroyable !
Curieux de tout nous tentons une incursion dans la jungle locale, vers la baie d’Upi… nous finissons par lâcher nos vélos en pleine forêt pour continuer à pied et trouver la fameuse baie, sauvage, personne à des km… le seul autre accès est la pirogue ! Nous sommes éblouis et ravis ! mais juste le temps de quelques photos, car le « bougna » nous attend « Chez Régis » ! Affamés nous dégustons ce fameux plat de poissons avec un tas de légumes locaux, inconnus, et très doux au gout, le tout cuit au feu de bois pendant 3 heures dans des feuilles de bananiers.
Et c’est reparti pour pédaler, vent dans le dos cette fois, pour regagner nos pénates, et le bateau qui nous attend à 17h.
Retour à Nouméa by night ! La seule pluie du séjour accompagne juste le trajet !
Lundi 12 juin - Jour 4 : la côte ouest
On ne peut pas tout faire en vélo, c’est donc avec une Twingo de location que nous enchaînons. Nous quittons Nouméa avec plaisir pour d’autres contrées. Tout est encore assez civilisé à l’ouest, les maisons sont soignées, la côte est équipée de campings discrets derrière les palmiers.
Nous commençons par un site splendide, vu de haut : la roche percée et la baie des tortues. Pas de raies et de dugong comme décrit sur le guide, mais c’est superbe. On rejoint la plage sur un petit sentier… bourré de moustiques ! mais faut mériter !!
On se trouve ensuite une belle plage pour se baigner… à partir de là nous ne croiserons plus aucun touriste, le monde nous appartient ! Ici le lagon est un peu vide à marée basse, mais la baignade est agréable, petit bonjour aux poissons, mais nous avons vu beaucoup mieux à l’île des pins. On devient difficiles ! On continue la route avec des petits crochets vers la mer. Là, on découvre une mangrove très belle.
Puis après x tergiversations, on se décide, puisque le temps est magnifique, à faire un plus grand tour que prévu et à monter au nord-est vers Hienghène, dont les guides se délectent !
Nous attaquons donc une magnifique transversale, dans la montagne très verte et tropicale. On aperçoit ici et là les cases des tribus… que nous n’avons héla pas le temps d’investir un peu plus..Il faut dire que nous sommes sensés, pour respecter « la coutume », demander l’autorisation au « petit chef » pour visiter une case… et le temps nous manque pour prospecter ! Par contre, nous découvrons des calédoniens très aimables, grand signe de la main à chaque fois qu’on croise quelqu’un, à pied ou en voiture !!
Au coucher de soleil et après une route superbe, nous arrivons sur la côte est. Gîte fleuri et rustique sous un toit en feuilles de cocotiers. Encore une journée splendide !
Mardi 13 juin - Jour 5 : la côte est de Hienghène à Thio
Temps plus gris mais en route pour admirer « la poule couveuse », « le sphinx » et autres rochers… dans d’autres décors toujours splendides… Nous poussons une pointe au Nord pour voir le bac de la Ouaïème qui fait passer les voitures à travers la rivière. On ne pousse pas plus loin, la route devient piste !
Et toute la journée nous longeons la côte est, plus sauvage et naturelle. Le soleil brille à nouveau. Sur le bord de la route nous voyons pleins d’échoppes en bois avec des fruits, des coquillages ou des légumes… On peut même s’arrêter, se servir et laisser la monnaie ! La confiance est évidente ici. Nous préférons une échoppe avec des calédoniens, histoire de discuter un peu ! La discussion est limitée… les deux couples de personnes avec qui nous parlons ont l’air de peiner à comprendre le français ! C’est pourtant bien notre langue commune, mais ils sont plus à l’aise avec leurs dialectes sans doute ! On doit acheter le régime de bananes ou rien… grande discussion avec la famille quand nous demandons d’acheter 4 mandarines et non 10 !
Encore un petit bain de mer sur la route, on ne manque pas de belles plages ! Et on trouve une cascade dans la forêt, où l’on peut se baigner. Après quelques hésitations, je plonge ! Elle est douce et délicieuse !
Nous changeons ensuite de paysage, non moins beau, et nous voici dans les montagnes rouges des mines de nickel ! Dommage que le soleil se cache à nouveau, pour les photos ce sera moins bien. C’est lunaire ! Nous ne croisons qu’une voiture sur 20 km (on se croirait en Islande, Cf. voyage avec nos parisiens).
Nous ne traînons pas car nous ne devons pas louper la route !!! L’expression peut paraître étonnante, mais nous devons emprunter la « route à horaires » pour rejoindre notre gîte à Thio ! Cette route est une piste sur 13 km, tellement étroite et vertigineuse, qu’on y circule que dans un sens ! Nous l’atteignons tout juste à l’heure, 16 h, car ensuite il fera nuit et nous n’oserons plus nous aventurer !!! Cette histoire de route à la description peu engageante mes stresse un peu, je suis sure que ma pauvre mère n’approuverait pas ce choix ! Cela amuse évidemment beaucoup Christophe… Et heureusement nous croisons quelques gendarmes qui nous rassurent ! De fait, nous passons la piste sans encombre ! La description était très exagérée !
Nous arrivons à notre dernier gîte, en pleine campagne cette fois ! Nous pensons rencontrer des calédoniens pure souche, mais c’est un jeune homme asiatique et son père qui nous reçoivent dans une ferme au gîte sommaire (lit superposés !), mais à la meilleure table de la région !!! Pour un prix modique nous sommes reçus comme des rois : manioc frit, salade verte, beignets de cervelle d’agneau, grillage de cerf succulente, légumes locaux et riz… et pour finir une crème glacée et papayes confites… le tout à profusion !!! Autant dire que nous dormons bien après ce repas ! C’est un gîte équestre connu pour sa cuisine. Christophe a bien choisi !
Mercredi 14 juin - Jour 6 : retour sur Nouméa
Eh oui, ça sent la fin, mais on profite à fond de cette dernière journée !
Dès la petit dèj, copieux à souhait de notre hôte, nous marchons un moment pour voir la vue grandiose quelques centaines de mètres plus haut. Nous ne sommes pas déçus et nous trouvons au milieu des niaoulis, arbres à écorce blanche.
Nous repartons vers la montagne pour une nouvelle transversale, et rejoignons Boulouparis. Là nous faisons une petite pause de curieux en allant voir un fabricant d’essence de niaouli… il nous montre une vidéo très intéressante et nous vante ses produits ! Comment, vous ne connaissez pas le baume de niaouli ?
Nous rejoignons une belle baie ou nous nous posons 2 heures, en plein vent et soleil, pas trop pressés de rejoindre Nouméa qui signe la fin de ce séjour de rêve !
Mais il faut bien retrouver la ville, les nuages groupés sur Nouméa, et l’hôtel…
Raisonnables, nous descendons d’une classe par rapport à celle du boulot, et nous demandons du 2 étoiles… comme il n’y en a plus… on nous surclasse pour le même prix dans une suite 4 étoiles !!! Nous finissons dans le luxe et la baignoire géante !
Quel séjour !